Là ou s’inonde comme un chemin si je marche encore pourrais je te retoucher et mieux t’embraser que la guerre
On s’essaie et cela laisse plus de marques que nos sourires
Combien de temps combien
Où l’ai je mérité ce silence outragé et vos paroles martelées
Là où j’inonde par mes pas des ruisseaux presque las
Des étoiles
Si je te laisse pour m’enfuir mes os se lasseront de moi je le sais comme là je saigne
De mes pensées et si je trouve
Dans ce cercle un autre de tes baisers c’est que le tourbillon a fermé toutes mes paupières que sous le limon se dessine ce qui se destine comme des ages des soupirs ou des surprises
Je rêve de m’enfuir de ces histoires permanentes où je me traine loin de toi
Mon amour enlassé s’en reviendra de ses chimères embrasser la laine de mes pauvres lèvres.
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J’adore, tous les mots sont pesés, il y’a juste ce qu’il faut
Un juste équibre, une belle harmonie
Amitiés
Là où nous nous touchions
buvant nos voix
tue je te regarde
tue
là où nous nous savions
si merveilleuse énigme
ne reste-t-il que des pensées obliques dont le vertige se saisit ?
Où est passée la douce lumière du soir
qui creusait sous les mots
un grand berceau sans tache
plis veloutés et vastes
où se cache la lumière crue
des matins de venin
quand le corps encore tiède s’épuisait à cerner
l’infinie différence
entre
les bords coupants du rêve
et
la lente rhapsodie du songe
Merci Dame Viviane, jamais non
jamais je ne saurai trop vous en remercier de ces mots si humains si sensuels dans leur retenue, merci.
Merci aussi Mikel, tu es trop gentil là, tant de chemin me reste à faire, tant.