L’ombre aux doigts de roses
une nuit enfilait son coeur sur un réverbère
Quand ma main surgit
j’imagine les bourgeons de tes seins
où parfois naissaient de longues tiges
entêtantes rivières qui me font tomber
chuter
L’ombre aux doigts de roses
une nuit enfuyait son coeur comme d’ un réverbère
La lumière fuguait de mon coeur
jaillissait de tes lèvres
se courbait en mille pointes
décubitus des lunes des seins des jambes
nous nous emmêlions c’était la nuée avant la buée
quand la touffeur succède à la moiteur
l’émotion à la passion
et la paix jaillissait d’un ultime coup de rein.
De très beaux mots sur une peinture de la femme fleur. Bravo à vous deux
J’avais depuis un moment envie de reprendre une peinture de Chris, le moment n’arrivait pas, mon écriture ne s’avouait pas sensuelle ni tactile, là j’ai trouvé juste, mais à peine, je prefère le texte précédent, plus équilibré. Merci dame Lutin.