Lune qui efface
s’efface dernière de mes lèvres
closes fermées
ou si la derrière des ouvertures
crême sur le drap posé
tes baisers sous l’ombre des étoiles
des nuits où se découpe la cendre aux visions
fermées tu ressors hors la dune
marchant marchant nue toute sur le sable
tu es le grain
tu es
où se pose-t-il le regard de dieu, où ?
Dans quel état se cache ton regard toi ?
où se niche l’aube sinon dans ton coeur
quand tu fermes les yeux
Tu les fermes
tu les
tu je te le dis
tu
la redite je la dois au doux et magique Lutin qui lutine.
Luna somnambule
Rêve
A la nuit close
Ou si là, de vent
Ou si là, de grandes étoiles.
Sur la main, posée
Blanche sur le drap rosé
Un baiser sous l’ombre du petit jour
Après des nuits où se découpe
Le feu des visions
Ou est-ce le bruit de l’eau
D’où tu ressors hors la brume
Marchant, pleurant, nu sous le ciel
Tu es le grain et l’ivraie
Tu es
Mais où te poses-tu ?
Dans quel regard te caches-tu, toi ?
Quand tu crois voir
Alors que tu fermes les yeux,
Appelant à la Lune
Nue
A son balcon
tu les
tu je te le dis
tu
Merci Pant (et Lutin) pour l’inspiration qui alimente mon blog .. un peu désert depuis un moment