Et se raconter une nouvelle fois encore
Et se parler jusqu’à la haute nuit
En rire sous les multiples affects
Danser avec la lune
Soupirer parce qu’on va trop vite
Alors que plus lentement c’est encore plus rude
Qu’ensuite l’ivresse apparait
Se gonflant dans tes ailes
Alors je parle sans hâte
Epelant ce qui s’annonce
Appelant ce qui se dit
A poser sur les lèvres
A poser sur les doigts
A poser aussi sur les yeux.
se raconter une nouvelle fois on le fait à chaque poésie brassant les mots mais le nerf est là celui de notre propre guerre que nous posons sur notre propre regard car c’est ensuite que l’on voit celui de l’autre